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Un bouclier pour le Fleuve Saint-Laurent

Le fleuve Saint-Laurent est l'un de nos joyaux les plus précieux. Il étonne par sa majestuosité et par la faune et la flore qu'il abrite tout au long de son parcours de près de 1200 kilomètres.

Malheureusement, les appels incessants au développement industriel le long de ses berges sont toutefois légion: que ce soit le projet de terminal de conteneurs Laurentia à Québec, l'expansion du port de Montréal à Contrecoeur ou l'exploration pétrolière du gisement Old Harry, la pression sur les écosystèmes fragiles du fleuve et de ses tributaires ne fait que s'accentuer.

De nombreuses espèces en péril comme le béluga, le chevalier cuivré, la rainette faux-grillon de l'ouest ou le bar rayé verront bientôt leurs habitats naturels disparaître ou être sérieusement affectés par ces projets industriels.

Le Fleuve Saint-Laurent a besoin de ce bouclier juridique pour se défendre.

Joyau national, protection totale.

Le fleuve Saint-Laurent fait partie intégrante de l’histoire de notre territoire.

Les Premières Nations naviguent sur le fleuve Saint-Laurent depuis des millénaires à la fois pour s'alimenter à partir de ses ressources et en utilisant ses eaux pour se déplacer afin de se rencontrer et de commercer.

Au travers des siècles suivants, le fleuve Saint-Laurent a joué un rôle crucial en devenant l’artère principale du commerce du bois et du transport des marchandises. De nos jours, le fleuve Saint-Laurent continue d’être central dans la vie des Québécoises et des Québécois.

Il nous faut un changement de paradigme juridique. Si nous souhaitons réellement protéger ce joyau et ses habitants, nous devons accorder des droits inhérents au fleuve.

Comment fonctionne la personnalité juridique ?

Un Comité sur la protection du Fleuve sera formé afin d’agir au nom du fleuve Saint-Laurent.

Le Comité est composé de onze membres nommés par le gouverneur en conseil dont deux représentants recommandés par le gouvernement provincial du Québec, deux représentants recommandés par le gouvernement provincial de l’Ontario, deux personnes recommandées par un corps dirigeant autochtone concerné de la province du Québec, deux personnes recommandées par un corps dirigeant autochtone de la province de l’Ontario ainsi que trois représentants recommandés par des organisations non gouvernementales concernées des provinces du Québec ou de l’Ontario.

Le Comité peut intenter une action en réparation au nom du fleuve Saint-Laurent s’il est d’avis qu’une action ou omission en contravention de toute loi fédérale ou provinciale a causé une atteinte importante au fleuve.

« Après quatre ans à parler de droits de la Nature dans les coulisses du Parlement, les membres de l'Observatoire sont immensément fiers de voir un député clamer haut et fort leur importance. Un projet de loi prometteur au grand jour ! »

— Observatoire international des droits de la nature

Ce projet de loi a été élaboré en fier partenariat avec l’Observatoire international des droits de la nature.